Le Tremblay – Le Deffand

(Illustration : château du Tremblay)

C’est en 1408 que l’on trouve le premier document faisant état du fief du Tremblay, à Fontenoy, châtellenie de Saint-Sauveur. Cet acte ratifie l’échange que fit Pierre du Deffand de sa succession contre le Tremblay, fief d’un certain Hugues Trissonneau. Il sera conservé quatre siècles par la même famille, jusqu’à l’extinction du nom en 1813. 

Le Deffand, à Saints, fief d’origine de la famille – aujourd’hui une résidence de tourisme – n’est pas bien loin.

Voyez aussi la notice généalogique consacrée à cette famille : Famille du Deffand

Les du Deffand du Tremblay n’occupèrent jamais des postes très en vue. Leur nom est toutefois célèbre dans le monde des lettres grâce à l’épouse de l’un d’eux : Marie de Vichy-Champrond, femme de Jean Baptiste du Deffand, « Madame du Deffand« , une femme brillante et libre du Siècle des Lumières, amie de Voltaire notamment, qui anima l’un plus des célèbres salons littéraires parisiens de son temps, et fut l’auteur d’une correspondance remarquable.

                                                            MarieduDeffand-transparent

Le Tremblay accueille aujourd’hui le Centre régional d’art contemporain de Bourgogne.

Voyez ci-joint la notice qui présente la suite des seigneurs du Tremblay :

Le Tremblay (V6 du 14/9/21)

D enluminé

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9 réflexions sur « Le Tremblay – Le Deffand »

  1. Bonjour,

    à la mort de Jean Baptiste du Deffand en 1750, qui a hérité ou racheté le chateau du Deffand à Saints en Puisaye?
    Sur un acte de 1777 à Saints en Puisaye il est mentionné : « M de Lunar seigneur du Deffand ». Mais c’est mal écrit, je ne suis pas sur du nom.
    Il y a des de Lunar en Espagne mais je ne vois pas comment l’un d’eux peut etre seigneur du Deffand à Saints en Puisaye.
    En savez vous plus?

    bien cordialement.

  2. Bonjour,

    Je reviens sur mon message du 07 octobre et votre réponse du 08 au sujet de Quesnel. J'ai cherché sur Google avec comme mots clefs La Normandie, notes historiques 1902 n°3, dans tous les sens avec Quesnel, Neuville, Houpillères (ou -llières) etc. je n'ai abouti à rien.

    si vous pouvez m'aiguiller pour trouver, je vous en saurais gré.

    Merci à vous. Meilleurs sentiments.

  3. Bonjour,

    Je viens de lire cette notice qui m'avait échappé.

    Une question toutefois : dans le Nobiliaire du Nivernois de Villenaut (p. 582), il est fait mention d'un Jean de Pernay, écr, sgr de la Bretauche en 1469, pannetier du cte de Nevers, sert au Ban Nivernais en 1469. Ce Jean de Pernay dont on ne sait comment le rattacher à la famille du même nom (un autre fils de Mils de Pernay ?) est indiqué comme étant marié à Marguerite du Deffand.

    Pourrait-il s'agir de la même famille que celle traitée ici ? Auquel cas, dans l'affirmative est ce que cela pourrait être Marguerite, fille de Jean du Deffand et de Perrine de Longueville, qui aurait été mariée par la suite ou veuve de Hector de Chassy.

     

     

    1. Bonjour,

      Villenaut n’a pas su rattacher ce Jean de Pernay du XVème siècle qu’il mentionne, dont on ne trouve pas trace dans Marolles.

      Son union avec une Marguerite du Deffand n’a pas non plus laissé de trace accessible.

      Dans ces conditions, il est difficile de se prononcer.

  4. Bonjour à tous,

    J'ai 2 questions et un commentaire.

    – Dans quels documents, livres, armorial etc. avez-vous vu que Suzanne de Quesnel (vos articles Le Tremblay et Thury) était bien la fille de Charles II de Quesnel, de Normandie, et de Jeanne des Prez, mariée en 1610 à Germain du Deffand? J'ai consulté beaucoup de livres en ligne et je n'ai rien vu. S'agit-il de la famille de Quesnel de Coupigny, avec comme écu des quintefeuilles d'hermine ?   Sur Généalogies orléanaises du chanoine Hubert l'on voit (E4264 volume VIII folio 94 verso à l'article sur la famille du Deffand) que Suzanne de Guenel ou Guenet (on dirait un G) s'est mariée à Germain du Deffand.    Cela m'intéressé car je fais un armorial de Puisaye.

    – J'ai vu sur le Dictionnaire de la noblesse, tome 4, seconde édition, 1772, page 410, que Amable, comte de Chauvigni de Blot, était seigneur du Deffand en Nivernais, où il résidait (car dans l'article du Tremblay vous parlez aussi du Deffand) et avait épousé Elisabeth Botignon, dame du Deffand.    S'agit-il de ce même Deffand ou cela en est-il un autre?      Qu'en pensez-vous et connaissiez-vous cet article?

    – Vous mettez dans les articles Le Tremblay et Les Barres (Sainpuits)un blason d'or à 3 lions pour la famille de Blécourt, mais il s'agit du blason de la ville de Blécourt, dans le nord de la France.  La famille de ce nom porte de geules au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or (voir armoriaux).

    Merci d'avance de vos réponses et un autre grand merci pour ce site si intéressant.

     

     

     

     

     

     

    1. Bonjour,

      merci de votre intérêt pour le site.

      Sur les trois points que vous abordez :

      1/ Pour Suzanne de Quesnel, que Dugenne cite sans autre précision dans son Dictionnaire biographique à l’article « du Deffand », la source précise – que j’avais omis de mentionner – est un article sur les fiefs de Quesnel-Houpillères (à Neuville-Ferrières, près de Neuchatel-en-Bray, 76), dans « La Normandie, Notes historiques », N°3, 1902 (access. en ligne).

      Il développe la généalogie de cette famille et donne la date et le lieu du mariage de Suzanne et Germain.

      Charles II de Quesnel, père de Suzanne, était fils d’un autre Charles, sgr de Quesnel, Houpillères, les Isles, Bosc-Hasterel, ainsi que d’Offignies et le Grand Sèble en Picardie, et de Gilette Le Pelletier. Jeanne des Prez était la fille de Vespasien et Claude d’Offignies. Charles II fut député de la noblesse de Caux aux Etats de Normandie en 1602 ; assassiné à Dieppe en 1606 par le capitaine de cette ville.

      J’ai pu ajouter leurs armes, que vous m’avez incité à rechercher  : « d’azur à la bande d’or, acc. de deux étoiles de même »

      2/ Je pense que le Deffand (Deffend) d’Amable de Chauvigny, apporté par sa femme, Elizabeth de Cotignon, est dans l’Allier, entre Garnat et Beaulon. C’est un terme générique évoquant une maison-forte qu’on retrouve en de nombreux endroits sous différentes orthographes.

      3/ Pour les armes de Blécourt vous avez raison et j’ai modifié la notice en ce sens.

      Un grand merci pour votre contribution

       

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