Archives par mot-clé : donzy

Miniers, aux sources du Nohain

Le fief de Miniers, et le bois du même nom – où l’on devait trouver du minerai de fer – sont situés en amont d’Entrains. Il a été associé à celui de Saint-Cyr, qui a donné son nom à l’étang alimenté par le Nohain naissant.

Rien ne subsiste du château féodal, sauf des traces de fossés au milieu des bois.

Cette seigneurie, qui fut souvent indivise, a été associée à celle de Boisjardin, à Ciez, puis à celle de Château-du-Bois, entre Entrains et Billy. Ces terres furent achetées en 1809 par le Comte Roy, en même temps que Réveillon, dont elles augmentèrent le domaine.

Au XVIIème siècle, Claude-André Le Clerc, sgr de Miniers et de Château-du-Bois, fut un précurseur de l’enseignement religieux des Amérindiens des Petites Antilles (ou Calinagos), à l’intention desquels il rédigea un « Catéchisme » traduit dans leur langue…

La notice ci-dessous – qui devra être précisée et complétée sur certains points, avec votre aide – présente la suite des seigneurs de Miniers et St-Cyr, telle que nous la connaissons actuellement.

Miniers (V complétée du 23/12/21)

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Saint-Sauveur, tour sarrasine

(Illustration : Office du Tourisme de Puisage)

L’importante châtellenie et l’ancien château de Saint-Sauveur-en-Puisaye – dont l’impressionnante « Tour Sarrasine » marque le visiteur – relevaient de l’évêque d’Auxerre,  au titre de la baronnie de Donzy, mais ils appartinrent dès l’origine aux comtes de Nevers.

Après l’union du comté à la baronnie de Donzy, Saint-Sauveur fut rattaché à cette dernière, à l’instar de Druyes (voir cette page). Les comtes de Nevers, barons de Donzy la conservèrent. Louis de Flandre en fit même don en 1324 à son ami Alfonso de La Cerda, fils de l’infant de Castille (et petit-fils d’Alphonse X), qui lui avait rendu de grands services à la guerre.

On trouve aux XIVème et XVème siècle des officiers royaux anoblis, les Le Clerc, comme seigneurs de Saint-Sauveur, dans des circonstances et suivant des modalités qui restent à élucider. Le fief fit retour aux comtes puis ducs de Nevers ensuite, et c’est Henriette de Clèves qui le cèda en 1600 à François d’Agès, un seigneur bordelais établi en Donziais. Saint-Sauveur sera ensuite saisi et vendu judiciairement à Pierre Nigot, entrepreneur enrichi par l’exploitation des coches d’eau sur l’Yonne et la Seine, en 1686. 

En 1794, la seigneurie est achetée par les Vathaire de Guerchy (voir article Guerchy).

Le château de Saint-Sauveur, remanié au fil des siècles, abrite aujourd’hui le Musée Colette.

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Voyez la suite des seigneurs de Saint-Sauveur dans la notice ci-jointe, et aidez-nous à préciser les points encore obscurs…. 

Saint-Sauveur (V. améliorée du 12 mai 2019)

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Boisjardin

(Illustration : église de Ciez)

Boisjardin est une seigneurie, à Ciez, dont l’origine est mal établie. Des restes informes entourés de fossés sont visibles sur un promontoire dans le parc, qui attestent de l’existence d’une construction féodale. La demeure actuelle date du début du XIXème siècle (Cf. Répertoire archéologique du département de la Nièvre, sur la base Gallica).

Elle était détenue au XIIIème siècle par une famille éponyme, et au XIVème siècle par les Odart.

Elle a pu appartenir aux sires de La Rivière et aurait été apportée par mariage à Guillaume de Mornay, dont la succession la fit passer aux Garreau puis aux La Ferté-Meung, qui détenaient de nombreuses terres en Puisaye donziaise (voir à ce sujet l’étude de Jean Mesqui, sur « La Famille de Meung et ses alliances« …).

Au début du XVIIIème siècle elle avait été achetée par le Président Chrétien de Lamoignon, qui voulait accréditer l’origine donziaise et nobiliaire de sa famille (voir à ce sujet l’article consacré au « fief de Lamoignon »).

Les débuts de ce fief et la succession de ses premiers seigneurs restent à préciser. Voyez ci-dessous la notice qui résume l’état actuel de nos connaissances :

Boisjardin (complété  le 6 oct 2021)

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La Montoise, bien cachée

Voyez dans la notice ci-dessous la succession des seigneurs de la Montoise, petit fief avec son vieux manoir bien caché du XVè siècle, à Sainte-Colombe-des-Bois, en lisière du grand massif forestier de Bellary.

La Montoise    (V. du 28 déc 2021)

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Beauvais et Lainsecq

(Illustration : château de Beauvais)

L’histoire de la seigneurie de Beauvais, associée à celle de Lainsecq (châtellenie de Saint-Sauveur), est très liée à celle de la baronnie de Toucy. Le fief échut au XVIème siècle à la famille nivernaise de La Ferté-Meung (sur cette famille voir : « la famille de Meung et ses alliances », par Jean Mesqui), via les sires de Savoisy et ceux de La Rivière. Un petit château XIXème a remplacé l’ancienne demeure féodale. Le parc, remarquable, est inscrit à l’Inventaire du patrimoine.

La terre de Lainsecq-Beauvais aurait pu être apportée aux Savoisy par le mariage de Charles de Savoisy (1368-1420), sgr de Seignelay – un personnage important de la Cour de Charles VI, dont il était le Chambellan et l’ami – avec Yolande de Rodemachern, héritière des comtes de Bar-Toucy (voyez leur généalogie complète sur Racineshistoire).

François de La Ferté-Meung, premier nommé « sgr de Beauvais », fils d’Anne de La Rivière, a sans doute hérité de ces terres par l’échange que fit le père d’Anne avec son cousin Savoisy, puisque les enfants du bâtard Henri de Savoisy, à qui elles avaient été données, n’eurent pas de postérité. Ce François pourrait être le constructeur du premier château.

Elle échut enfin par alliance en 1644 aux Le Caruyer, d’origine normande, (ou « Le Caruyer de Beauvais ») dont les descendants l’ont conservée.

Voyez la liste des seigneurs dans la notice ci-dessous (V5 augmentée du 10 jan 2020), que vous pourrez nous aider à préciser :

Beauvais

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