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Angeliers, château fantôme

Angeliers, à Dampierre-sous-Bouhy, est un fief au château fantôme.

Il avait donné son nom à une famille, connue du XIIème au XVIème siècles, mais dont la généalogie reste fragmentaire.

Un château classique avait été construit par François de La Bussière, sgr d’Angeliers,  vers 1680 près du hameau de Mouvent. On lui donna le nom d’Angeliers (un étang de ce nom subsiste). Cette commune est limitrophe de l’Yonne et de Treigny, où se trouvaient les principales bases de la famille. Voir les fiches La Bussière et Guerchy.

Voir aussi ci-dessous une notice présentant la généalogie complète de cette famille, de ses différentes branches et des fiefs qu’elle a tenus :

Famille de La Bussière

Le 27 mars 1815, Edme Claude de la Bussière vend à Edme Morisset, le fermier, les parts qu’il a héritées de son père et de son frère. Ce domaine comprend à l’époque le château, deux domaines, ainsi que plusieurs fermes. Hyppolite son fils, détruira le château et reconstruira en 1847, à quelques dizaines de mètres, celui que nous connaissons d’après les anciennes cartes postales, qui fut à son tour démoli en 1905. Aujourd’hui il ne reste plus que la glacière, la maison du jardinier et la conciergerie.

Voyez le blog qui est consacré à ce site : chateau.angelier…

La seigneurie d’Angeliers, dont l’origine reste à identifier,  est arrivée dans la famille de la Bussière par le mariage de Françoise de Forests, dame d’Angeliers, avec Claude de la Bussière, vers 1570, et y resta jusqu’en 1822.

Voyez ci-dessous la notice consacrée aux seigneurs d’Angeliers. Les données concernant la famille originelle d’Angeliers restent fragmentaires et devront donc être précisées.

Angéliers (notice augmentée le 19/3/23)

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Ferrières, grande terre oubliée

(Illustration : armes de Montmorency-Laval)

Plus rien ne subsiste à Ferrières, gros hameau de la commune d’Andryes, de l’ancien château des seigneurs du lieu, qui tinrent pourtant une position importante dans la région, appuyée il est vrai sur d’autres fiefs comme Champlevois, et de brillantes alliances. Tout au plus la forme du village, en demi-cercle, suggère-t-elle l’enceinte d’une place-forte des XIIè-XIIIè siècles.

La seigneurie, ancienne et prestigieuse, passa de la famille éponyme – qui donna au XVIème siècle un chef huguenot, compagnon de Condé : Jehan de Ferrières, sgr de Maligny, vidame de Chartres, à la grande famille normande des Aux Epaules, sgr de Pisy (qu’ils avaient hérité de François de Surienne, lieutenant de Perrinet Gressart – voir fiche La Motte-Josserand). René Aux Epaules, sgr de Ferrières, hérita du marquisat de Nesle (voyez cet article du Dictionnaire d’Aubert de La Chesnaye), et des armes de la maison de Montmorency-Laval, par sa mère.

Ferrières fut finalement acquis, peu avant la Révolution, par Nicolas-François Damas, comte d’Anlezy et vicomte de Druyes, qui aggrandit ainsi son domaine nivernais.

Voyez la notice sur la succession des seigneurs de Ferrières

Ferrières (Andryes)

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Lain

(Illustration : manoir de Lain)

Le petit manoir de Lain, en bordure du village, a remplacé au XVIIIème siècle une construction antérieure, siège d’une seigneurie ancienne, dont le pigeonnier est la trace. On la trouve souvent orthographiée « Lin ».

Le fief était à Erard de Boisjardin (voir cette fiche) au XIVème siècle. Il est passé aux Digoine, puis au grand capitaine Jean de Chevenon, ami du roi Charles VII et l’un des plus riches seigneurs de son temps. Les Corquilleray, du Gâtinais, puis les Pelorde, du Berry, et les Gamaches (originaires de Picardie et du Vexin) en ont successivement hérité, avant qu’il arrive dans les mains d’Antoine d’Assigny au début du XVIIIè. Ses descendants paraissent l’avoir conservé jusqu’à la Révolution

Ces dernières années le manoir est devenu un centre de formation et d’exposition de poteries. Voir son site : Terre Est Ouest (Manoir de Lain).

Comme vous le constaterez en lisant la notice ci-jointe, la succession des seigneurs de Lain que nous proposons, contient encore bien des incertitudes. Merci de votre aide !

Lain (V5 du 21/10/21)

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Château-du-Bois

La seigneurie du Boys, devenue « Châtel du Boys » puis Château-du-Bois était importante et ancienne. Elle contrôlait le territoire au sud et à l’est d’Entrains. On peut penser que celle de Réveillon en était un démembrement.

Leurs destins respectifs furent d’ailleurs parallèles, et associés à ceux d’autres fiefs voisins : Miniers, St-Cyr-les-Entrains (voir cette notice), ou encore Fondelin et Villenaut.

Une importante maison forte entourée de fossés a existé à Château-du-Bois, dont d’importants restes subsistent dans un grand domaine agricole du hameau.

Selon Baudiau (Histoire d’Entrains) Château-du-Bois s’est divisé en Petit et Grand Château-du-Bois, au fil de successions ; c’est ce qui explique que le titre de seigneur de Château-du-Bois fut détenu simultanément dans plusieurs familles.  Elle est passée par des alliances successives de la famille du Boys d’origine, aux sires de Veaulce, de Lenfernat, du Pont, et de Blanchefort.

Une partie fut acquise par Claude-André Le Clerczélateur de la conversion au catholicisme des populations autochtones de la Caraïbe, qui possédait également le fief de Miniers voisin, (voir l’étude de B. Roux sur « Le prêtre et le Callinago ; les Missions françaises auprès des Amérindiens des Petites Antilles au XVIIème sècle »).

Puis Château-du-Bois passa aux Bèze de Lys. Achetée en 1809 par le comte Antoine Roy, cette terre vint aggrandir le vaste domaine de son château de Réveillon, retrouvant ainsi leur unité ancienne.

Certains points restent à éclaircir dans la succession des seigneurs de Château-du-Bois qui est présentée dans la notice ci-dessous…

Château du Bois   (V4 corrigée et augmentée du 23/12/21)

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Villiers, au fond du val

(Illustration : château de Villiers)

Le château médiéval de Villiers, à Ménestreau, dont le ruisseau de Presle, affluent du Nohain, alimentait les douves, paraît avoir été détenu par les seigneurs successifs de Nanvignes (voir la notice Menou), avec lequel il formait un fief, et auquel il faut donc l’associer.

Il a cependant eu une histoire antérieure que nous nous sommes efforcés de déchiffrer.

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Isolé au milieu des prés, il offre de beaux restes d’une construction de la fin du moyen âge (reconstruction au XVème siècle).Un pont dormant sur le ruisseau a succédé au pont-levis d’origine. Une chapelle à contreforts, de la fin de l’époque gothique, donne une certaine majesté à cet ensemble disparate et délaissé.

Ci-dessous une notice résumant l’histoire de Villiers. Merci de vos contributions pour en cerner mieux les origines.

Villiers (Ménestreau)

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