La naissance et l'évolution des anciens fiefs du Donziais, la vie des familles seigneuriales, l'histoire de leurs châteaux, ont eu un cadre féodal complexe que les pages désignées ci-dessous se proposent d'éclaircir. Vous pouvez y accéder par l'outil de recherche ou en cliquant sur les liens.
Elles proposent des notices détaillées, susceptibles d'être améliorées avec votre aide…
– L'origine du Donziais se situe dans la mouvance de l'ancien évêché d'Auxerre, auréolé du prestige du grand Saint Germain, qui eut, au début du moyen-âge une puissance temporelle et féodale considérable, surclassant le comté d'Auxerre dont l'histoire, souvent liée à celle de Nevers, fut relativement moins marquante.
– Au sud, l'ancien comté bourguignon de Nevers, érigé en duché au XVIème siècle, fut d'abord un rival avant d'être associé à Donzy par l'alliance de Mahaud de Courtenay avec Hervé IV. Leur destin fut dès lors commun, mais le Donziais conserva une existence féodale propre jusqu'à la Révolution.
– La baronnie de Donzy, création d'Hugues, comte de Chalon et évêque d'Auxerre au début du XIème siècle, fut autonome pendant deux cents ans, puis son destin fut associé à celui de Nevers.
– Deux grands fiefs eurent une genèse similaire et des destins liés à celui du Donziais, relevant également de l'évéché d'Auxerre. La baronnie de Saint-Verain au nord, dont l'autonomie prit fin au XVème siècle après un partage successoral, et celle de Toucy au nord-est, qui se divisa en deux grands fiefs : Toucy et Saint-Fargeau (ou "terre de Puisaye") détenus par de grandes familles, puis par des financiers au XVIIIème siècle.
– Enfin, les comtés voisins de Sancerre et de Gien, et la seigneurie de Courtenay eurent des rapports étroits avec le Donziais
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Bonjour
Votre site mérite diffusion et appropriation. Pour un département en recherche de reconnaissance et d’attractivité, il est susceptible d’alimenter des actions de valorisation des territoires nivernais. Afin de redonner confiance, les parcours de découverte permettent la lecture des paysages rencontrés et mettent en relation des patrimoines identifiés dans un inventaire qui contribuent à procurer de l’épaisseur historique et de la visibilité. En ce sens et concernant la haute époque du Donziais et les comtés réunis de Nevers, Auxerre, Tonnerre, je vous fais suivre par ailleurs un projet d’itinéraire structurant s’appuyant sur le schéma national des véloroutes et voies vertes (VVV). Son identification proposée comme Voie Mahaut de Courtenay apparaitrait légitime pour des lieux qui conservent la trace et la mémoire d’une figure médiévale que se partagent les départements de la Nièvre et de l’Yonne et utilisée comme référence pour la construction de Guédelon.
Avec mes meilleures salutations pour le travail réalisé et à venir et pour ce retour vers le futur comme ferment du développement local.
Jean-Jacques Verdier – référent Culture Patrimoine Tourisme au Conseil de développement du Val de Loire Nivernais