Archives de catégorie : Vallée du Nohain

Villargeau

Villargeau, à Pougny, est aujourd’hui un grand domaine agricole et viticole (Domaine Villargeau).

C’est un ancien fief – appelé Villorgeul autrefois – qui a sans doute été associé à La Motte-Josserand à l’origine, si l’on en juge par la succession de ses premiers seigneurs.

Son destin féodal paraît étroitement lié à celui de la seigneurie voisine de Brétignelles (Pougny), puis au grand fief des Granges.

                                                   villargeau

Voyez ci-dessous la suite des seigneur de Villargeau, telle que nous avons pu l’identifier ; comme vous le constaterez, elle demande à être précisée…

Villargeau (V6 du 18/10/19)

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Saint-Père, le château du Fauconnier

(Illustration : château de Saint-Père)

Le joli château de Saint-Père – autrefois Nuzy ou St-Père de Nuzy, nom conservé par un domaine agricole à l’est du village, qui fut sans doute le site d’un manoir – date du début du XVème siècle et a été aggrandi et modernisé au XVIIè et au XIXè siècles.

Il est passé de mains en mains par successions et alliances, des Vignier, premiers seigneurs connus, aux Stutt (ou d’Estutt), une famille écossaise établie dans le val de Loire par la faveur du roi Charles VII (château d’Assay à Beaulieu-sur-Loire) à Tracy (voir cette fiche).

Le fief est vendu en 1712 à Louis Rameau, « Fauconnier du Roy« , marié à une donziaise, Marie-Anne Frappier, de Montbenoît à Pougny, tout proche.

Edme Rameau de Saint-Père (1820-1889), historien et sociologue du Canada français, en était issu.

Le fief d’Insèches à Alligny lui a été associé, puis s’en est détaché.

Ci-dessous la notice consacrée à la succession des seigneurs de Saint-Père :

Saint-Père (V. complétée du 11/3/22)

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Réveillon, néo-Louis XIII

(Illustration : château de Réveillon)

Le grand château « moderne » de Réveillon, qui domine la petite ville d’Entrains et le cours supérieur du Nohain, a remplacé au milieu du XIXème siècle, une vieille maison-forte, dotée de plusieurs tours, de fossés et d’un pont-levis, siège d’une seigneurie ancienne, détenue pendant plus de trois siècles (XIIème-XVIème) par la famille de Veauce.

Passée vers 1550 à Edme de Chassy, qui la revendit peu après à Nicolas Bolacre, bourgeois de Nevers, qui s’en dessaisit à son tour en 1579, Réveillon échut à Claude de Rochefort, dont les descendants la conserveront jusqu’à la veille de la révolution.

Le polémiste Henri Rochefort (1831-1913) (« Victor-Henri de Rochefort-Luçay » de son vrai nom), était leur descendant direct, mais il n’avait plus d’attaches dans la Nièvre.

Après plusieurs cessions, Réveillon est acheté en 1809 par le comte Antoine Roy, ministre sous la Restauration, et est resté dans sa descendance jusqu’à nos jours, passant par alliance dans de grandes familles.

Le comte Roy avait engagé la reconstruction complète du château, qui fut achevée sous le second empire, dans le goût néo-Louis XIII en vogue à cette époque, par son arrière-petit fils par alliance, le comte d’Hunolstein. 

Voyez la notice qui présente la succession des seigneurs :

Réveillon  (V3 augmentée et corrigée du 27/4/17)

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Mocques, au milieu des vignes

(Illustration : château de Mocques)

Le château de Mocques présente une belle ordonnance classique. Il a remplacé au XVIIème siècle une demeure féodale, sur ce côteau couvert à nouveau de vignobles, à Villiers, hameau de Saint-Martin-sur-Nohain, non loin de Cosne.

Cette seigneurie, dont un puissant personnage de Bourgogne : Claude de Beauvoir, sire de Chastellux, maréchal de France fut titulaire, lui venait des anciens sires de Saint-Verain, par sa mère. 

Nous aimerions pouvoir établir plus précisément cette origine, avec votre aide…

Elle passa ensuite par une succession d’alliances aux Fontenay, du Berry, aux Saint-Quintin, puis aux Ravan de Vieilbourg voisins (voir la notice sur Myennes), et enfin aux La Roche-Loudun, alliés des Marafin (voir la notice sur Vieux-Moulin) dirigeants protestants de la région.

Dans des conditions qui restent à élucider, elle se trouvait au début du XVIIème siècle, entre les mains de la famille du Rozel, d’origine normande mais alliée en Berry et Cosnois, qui la détint pendant 4 générations, mais dont on perd ensuite la trace.

Une anecdote tragique survenue en 1677 a laissé une trace funeste dans les registres : celle de la mort du jeune Jean du Rozel, 15 ans, dévoré par la tristement célèbre « bête sauvage de Cosne« , ce qui pourrait expliquer que ses parents aient abandonné Mocques.

Après la Révolution, la famille de Chassy est à Mocques, d’où postérité jusqu’à une époque récente.

La notice attachée à cet article donne davantage de précisions mais reste à compléter : 

Mocques (V. complétée du 26 nov 2019)

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Le Colombier

(En illustration : armes de Mullot)

Le petit château du Colombier, près d’Etais-la-Sauvin, a été le siège d’une seigneurie détenue par la famille de Mullot, depuis l’origine au début du XVIème siècle.

L’éminent généalogiste Adolphe de Villenaut, auteur du « Nobiliaire du Nivernois » en était issu.

Voyez la notice qui présente les différentes générations titulaires du Colombier et leurs alliances, jusqu’à la Révolution :

Le Colombier (V. complétée du 17/9/21)

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