Archives de catégorie : 9 – Châtellenie de Druyes

Test-Milon, ou Thesmillon

(Illustration : armes de Prie)

Un petit château datant du début du XVIIIème siècle avait remplacé en 1713 l’ancienne demeure féodale à Test-Milon. Il fut lui-même remplacé par l’édifice actuel en 1870.

Cette seigneurie ancienne et importante a été détenue à partir du début du XIVème siècle par la famille de Prie, d’origine nivernaise, implantée ensuite en Berry et Touraine, et vendue peu avant la Révolution.

Elle lui avait peut-être été apportée par l’alliance de Jean de Prie, sgr de Buzançais, avec Jeanne d’Amboise-Chaumont, fille du baron de Saint-Verain, qui pouvait la tenir de son aïeule Constance de Toucy ou des sires de Noyers. Elle aurait été un démembrement de la Terre de Puisaye (Toucy-Saint-Fargeau), relevant de la baronnie de Perreuse, qui contrôlait de nombreux arrière-fiefs dans ce secteur.

Voyez ci-dessous la notice consacrée à la succession des seigneurs de Test-Milon, et aidez-nous à la compléter en ce qui concerne notamment ses origines :

Test-Milon  (V6 corrigée et complétée le 5 sept 2022)

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Ferrières, grande terre oubliée

(Illustration : armes de Montmorency-Laval)

Plus rien ne subsiste à Ferrières, gros hameau de la commune d’Andryes, de l’ancien château des seigneurs du lieu, qui tinrent pourtant une position importante dans la région, appuyée il est vrai sur d’autres fiefs comme Champlevois, et de brillantes alliances. Tout au plus la forme du village, en demi-cercle, suggère-t-elle l’enceinte d’une place-forte des XIIè-XIIIè siècles.

La seigneurie, ancienne et prestigieuse, passa de la famille éponyme – qui donna au XVIème siècle un chef huguenot, compagnon de Condé : Jehan de Ferrières, sgr de Maligny, vidame de Chartres, à la grande famille normande des Aux Epaules, sgr de Pisy (qu’ils avaient hérité de François de Surienne, lieutenant de Perrinet Gressart – voir fiche La Motte-Josserand). René Aux Epaules, sgr de Ferrières, hérita du marquisat de Nesle (voyez cet article du Dictionnaire d’Aubert de La Chesnaye), et des armes de la maison de Montmorency-Laval, par sa mère.

Ferrières fut finalement acquis, peu avant la Révolution, par Nicolas-François Damas, comte d’Anlezy et vicomte de Druyes, qui aggrandit ainsi son domaine nivernais.

Voyez la notice sur la succession des seigneurs de Ferrières

Ferrières (Andryes)

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Lain

(Illustration : manoir de Lain)

Le petit manoir de Lain, en bordure du village, a remplacé au XVIIIème siècle une construction antérieure, siège d’une seigneurie ancienne, dont le pigeonnier est la trace. On la trouve souvent orthographiée « Lin ».

Le fief était à Erard de Boisjardin (voir cette fiche) au XIVème siècle. Il est passé aux Digoine, puis au grand capitaine Jean de Chevenon, ami du roi Charles VII et l’un des plus riches seigneurs de son temps. Les Corquilleray, du Gâtinais, puis les Pelorde, du Berry, et les Gamaches (originaires de Picardie et du Vexin) en ont successivement hérité, avant qu’il arrive dans les mains d’Antoine d’Assigny au début du XVIIIè. Ses descendants paraissent l’avoir conservé jusqu’à la Révolution

Ces dernières années le manoir est devenu un centre de formation et d’exposition de poteries. Voir son site : Terre Est Ouest (Manoir de Lain).

Comme vous le constaterez en lisant la notice ci-jointe, la succession des seigneurs de Lain que nous proposons, contient encore bien des incertitudes. Merci de votre aide !

Lain (V5 du 21/10/21)

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Le Boulay, sentinelle de Druyes

(Illustration : manoir du Boulay – aquarelle)

A l’entrée du village de Druyes-les-Belles-Fontaines, venant d’Andryes, se trouve le manoir du Boulay, parfaitement conservé, construit à une portée de fusil du vieux château-fort (voyez le beau site consacré au château de Druyes). C’était un poste de surveillance comportant un corps de garde et de protection des lieux.

Cet ancien fief de la seigneurie de Druyes appartenait, au temps de François 1er, à Louis Gueuble ; son père, Lancelot Gueuble, seigneur de Croisy, en Berry, était un gentilhomme de vieille roche, entiché de sa noblesse. Druyes fut pour cette raison le théâtre d’une histoire dramatique racontée par l’historien Née de La Rochelle (in « Mémoires pour servir à l’histoire du Nivernois et du Donziois », vol.2), qui conduisit le père et le fils sur le billaut à Bourges.

Le fief passa ensuite par alliance à une famille d’origine limousine, les Gentils, qui le conservèrent pendant deux siècles, et fut racheté au XVIIIè par un bourgeois d’Auxerre avant d’être cédé au comte d’Anlezy, vicomte de Druyes, comme d’autres terres de la région.

Ci-dessous la notice présentant la suite des seigneurs du Boulay :

Le Boulay (complété le 16/9/21)

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Chauminet

(Illustration : armes de La Rivière)

Aucune trace visible à Chauminet, hameau de Sougères-en-Puisaye, d’un ancien château. Pourtant, cette seigneurie est citée de façon autonome dès la fin du XVème siècle. Elle aurait appartenu aux La Rivière, seigneurs de la Borde (à Leugny, en Auxerrois), issus de Guillaume, un bâtard de La Rivière en Donziais.

Elle fut rattachée à celle de Pesselières voisine (voir cette fiche) en 1738, lors de son rachat par Marguerite de Grivel de Groussouvre.

Voyez ci-dessous la notice consacrée à la suite des seigneurs de Chauminet, qu’il conviendra de compléter sur certains points…

Chauminet (V4 corrigée et complétée le 21/12/21)

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