Archives de catégorie : 9 – Châtellenie de Druyes

Maupertuis, près Druyes

(Illustration : château de Druyes)

Cette seigneurie paraît constituée vers 1500 au profit de Regnault de Mullot (voir article sur Le Colombier à Etais) capitaine de Druyes, par des dons de la comtesse de Nevers, dont il était l’un des serviteurs. Elle passa dans plusieurs familles par des alliances successives, et vint accroître le vaste domaine des Damas d’Anlezy, vicomtes de Druyes (voir cette notice)  au début du XVIIIème siècle.

Une maison de maître subsiste à Maupertuis, siège d’une exploitation agricole isolée, sur une hauteur  boisée à l’ouest de Druyes. 

Ci-dessous la notice généalogique correspondante :

Maupertuis (version 5 du 29-9-21)

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La Breuille, à Sainpuits

A la Breuille près de Sainpuits, un grand manoir du XVIIème siècle, parfaitement restauré, atteste de l’ancienneté et de l’importance de cette seigneurie, passée au XVIème siècle aux La Ferté-Meung, mais sans doute détenue antérieurement par une branche des sires de La Rivière (voir cette notice).

On voit aussi des Champfremeux, sgr de la Breuille, du Méez et de Sainpuits à la même époque, qu’il n’a pas été possible de relier. Mais peut-être faut-il distinguer les fiefs de la Grande et la Petite Breuille ?

La Breuille fut vendue vers 1600 aux Gentils, venus du Limousin, et également seigneurs du Boulay à Druyes (voir cette notice), qui sont sans doute les bâtisseurs du manoir actuel.

Voyez ci-dessous la notice correspondante :

La Breuille (V3 mise à jour le 3/1/21)

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Taingy

Il n’y a pas de véritable trace castrale à Taingy, en Forterre. Cette terre paraît avoir été associée à celle de Pesselières (à Sougères-en-Puisaye), voisine.

Elle est mentionnée pour la première fois à la fin du XVème siècle dans la famille de Champs, issue du Morvan. Elle passe ensuite par alliance aux Grivel de Grossouvre.

Dans des conditions qui restent à élucider on la trouve à la fin du XVIème siècle aux mains des Marafin, de Garchy et Vieux-Moulin, puis par alliance des La Roche-Loudun, implanté sprincipalement à Mocques (Saint-Quentin-sur-Nohain) (Voir cette notice). Louise  de La Roche l’apporte en dot à René de La Coudre, possessionné dans le voisinage immédiat (à Molesmes – voir cette notice) et dont la famille la conserve jusqu’à la Révolution.

Ci-dessous une notice détaillée (V améliorée du 16 sept 2021) , qu’il faudra compléter et étayer davantage. Merci de votre aide !

Taingy

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Thury

(Illustration : la plaine céréalière de Forterre près de Thury)

Thury était un fief de la châtellenie de Druyes, mais à la fin du xve siècle, cette terre faisait partie des possessions en Puisaye d’Antoine de Chabannes, baron de Toucy et de Perreuse, seigneur de St Fargeau (voir cette page), de Puisaye et autres lieux.

Cette terre aurait été acquise par Pierre Chaseray, Général des Finances à Bourges au XVème siècle, également acquéreur de la baronnie de Courson (les Carrières), et passa à ses descendants. 

Dans des conditions qui restent à préciser, elle échut au XVIème siècle à une branche de la famille du Deffand et passa ensuite par héritage aux Marquis de Castellane de Lauris, qui la détinrent jusqu’à la Révolution.

Des restes de l’ancien château sont visibles au cœur du village, qui attestent de l’importance et de l’ancienneté de ce fief.

Voyez ci-dessous la notice qui présente la suite des seigneurs de Thury. Elle reste à compléter sur certains points…

Thury   (V7 améliorée du 24 aout 2024)

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Saint Robert d’Andryes

(Illustration : Saint Benoît de Nursie)

Le prieuré bénédictin Saint Robert d’Andryes, rattaché à l’Abbaye de la Chaise-Dieu au XIIème siècle, avait succédé à un très ancien établissement érémitique établi à Druyes dans une grotte par Saint Romain, compagnon de Saint Benoît de Nursie à Subiaco venu en Bourgogne, qui fut vite transféré en aval sur la rivière.

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Mis en commende au début du XVIème siècle, le Prieuré déclina jusqu’à l’abandon de toute vie religieuse à Andryes au XVIIème. Le Prieur, véritable « seigneur d’Andryes » demeurant dans son « château », se limitait à jouir des revenus. Par décision de l’évêque d’Auxerre, approuvée par l’abbé de la Chaise-Dieu, ses biens furent donnés en 1735 à la Chartreuse de Basseville à Pousseaux, pour améliorer l’ordinaire des Chartreux.

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Le « château » d’Andryes, ancien logis du Prieur, est parvenu jusqu’à nous, mais il reste peu de choses du Prieuré lui-même, jouxtant l’église sur l’éperon rocheux qui domine le village. Celle-ci, devenue paroissiale, avait été abandonnée, s’effondra, et dut être reconstruite au XVIIIème siècle.

Voyez ci-dessous une notice détaillée et aidez-nous à la compléter :

Le prieuré Saint Robert d’Andryes

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