Archives de catégorie : Cosme-Cours-sur-Loire

Port-Aubry ou Port-au-Berry ?

(Illustration : extrait d’un relevé cartographique de 1727-1730)

Le fief de Port-Aubry, au bord de la Loire en amont de Cosne, sur la paroisse de Saint Agnan (voir cette notice), est identifié dès le XIIIème siècle. Le nom est parfois orthographié Port-Obry. Certains sources l’appellent Port-au-Berry ou Port-au-Bry : un port a existé à cet endroit, du moyen-âge au XVIIIème siècle. On ne sait si le château figuré sur un ancien plan de Cosne correspond au relevé présenté ci-dessus, et ni où il se trouvait précisément par rapport à la petite maison de maître d’aujourd’hui.

De premiers hommages sont rendus pour Port-Obry dès 1335 par des membres de la famille du Pont.

Les premiers seigneurs dont la succession est clairement identifiée sont les Pernay, par ailleurs seigneurs de Nannay, de Suilly et du Magny (voir cette notice).

La succession des familles détentrices du fief (Bussy, Paris…) est malaisée à suivre, d’autant qu’une partie paraît en avoir été séparée et aurait été détenue par le duc de Nevers, qui la vend en 1710 à l’horloger, ingénieur et maître de forge Claude Grégoire.

De nos jours, la Ferme du Port-Aubry est connue pour ses fromages de chèvres…

La base Gertrude (Pätrimoine de la Région Centre) fournit d’intéressantes indications et de superbes plans sur les aménagements portuaires anciens de Cosne.

Une étude très fouillée de l’histoire du site par A. Boucher-Baudard, vient de faire l’objet du Cahier n°24 des Amis du Musée de la Loire à Cosne : « Port-Aubry, des origines au XIXème siècle, une histoire de Folie« .

Voyez ci-dessous la notice que nous consacrons à Port-Aubry, largement complétée grâce aux apports très importants de M. Boucher-Baudard justement…

  Port-Aubry (Cosne)  (V. du 18 avril 2022)

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Villechaud, résidence épiscopale

(Illustration : crue de la Loire à Cosne – 1856)

La tour acccolée à la chapelle Sainte-Brigitte de Villechaud, au sud de Cosne, est l'ultime trace du château que les évêques d'Auxerre y avaient fait construire au XIIIème siècle, et qui fut, à l'instar de Régennes, au bord de l'Yonne en aval d'Auxerre, ou de Varzy, une de leurs résidences habituelles. Ils marquaient là un souci d'occupation et de défense de leur territoire, qui faisait d'eux des seigneurs temporels autant que des chefs spirituels.

Voyez ci-dessous la notice consacrée à ce site épiscopal, complétée d'un plan cadastral illustrant la configuration ancienne, et d'un résumé historique, tous deux fournis par un internaute que nous remercions vivement pour ses contributions. 

Villechaud  (V3 du 20 nov 2018)

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Prieuré-Cure de Cours

(Illustration : l’église de Cours)

L’ancien Prieuré de Cours forme avec la belle église gothique un bel ensemble architectural. 

Il remonte à une époque reculée ; en effet, au début du XIIème siècle, l’évêque d’Auxerre Humbaud ayant abandonné ses droits sur la paroisse au profit de l’abbaye de Saint-Laurent (voir cette page) des Chanoines réguliers de Saint-Augustin, un prieuré y fut construit, afin de permettre à un moine de Saint-Laurent de desservir la paroisse et de toucher les dîmes qui y étaient attachées.

Il connut toutes les vicissitudes de l’histoire, fut reconstruit au XVIè siècle et devint ensuite le presbytère de la paroisse. Il a été heureusement restauré. 

Son temporel était constitué de terres situées aux lieudit les Chaumes. Il fut acquis par les seigneurs de Myennes.

Voyez ci-joint une courte notice, car on dispose de peu d’éléments sur la vie de ce prieuré :

Le prieuré de Cours

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Saint Agnan, fille de La Charité

(Illustration : l'abside romane de Saint Agnan)

Le prieuré Saint-Agnan de Cosne et son église furent élevés sur l’emplacement d’un oratoire du VIe siècle dédié à Saint Front, sous l’impulsion d’Hugues, abbé de Cluny. Il fut terminé au début du XIIème siècle et placé sous la dépendance de La Charité-sur-Loire toute proche, l'une des filles aînées de Cluny. De cette époque restent le portail roman de l'église, bien conservé grâce au clocher-porche, l’abside, le chevet et quelques éléments de murs. Un bâtiment prieural du XVIIème siècle a été également conservé.

L'histoire de cet établissement religieux n'est guère connue. Incendie et effondrements détruisirent une partie de l’église qui fut refaite au XVIIIe siècle. Après la 2e guerre mondiale, des vitraux modernes furent installés.

Voyez ci-dessous une notice complémentaire, et le site touristique du prieuré :

Le prieuré Saint Agnan

Site touristique du "Prieuré Saint Agnan(Maison d'hôtes)

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