Archives de catégorie : 8 – Châtellenie de St-Sauveur

Rivière, à Saints en Puisage

(Illustration : l’église St-Pierre et St-Paul de Saints-en-Puisaye)

Le fief de Rivière à Saints, qu’il est difficile de localiser aujourd’hui, alors qu’aucune trace castrale ne paraît subsister, serait ancien : il a été détenu par les Lamoignon dès le début du XVème siècle, et est passé ensuite aux Maumigny par mariage.

On manque aussi d’information sur son sort au XVIIIème siècle.

Bref, des compléments s’imposent, merci de votre concours…Ci-dessous la notice correspondante (mise à jour le 21 oct 2021) : 

Rivière

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La Cour-des-Prés, sous l’oeil des castors

(Illustration : un castor sur la Vrille)

La Cour-des-Prés, à Treigny, conserve un manoir des XVIIè et XVIIIème siècles, implanté au bord de la Vrille – une petite rivière poyaudine et nivernaise qui abrite une colonie de castors – qu’enjambe à cete endroit un vieux pont étroit en pierres.

La Cour des Prés et la Cour Vieille étaient deux petits fiefs dépendant de Saint-Fargeau. Après avoir fondé un chapitre de chanoines dans cette ville en 1472 (voir la fiche de cette église sur le site Collégiales), Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, lui donna en 1478 ces deux seigneuries ainsi que des droits sur Dampierre et Bitry qu’il avait acquis de Robert de Chaumont.

Le chapitre n’en retint que la suzeraineté et les inféoda à des seigneurs particuliers dont la liste, fournie trop approximativement par une étude d’A. de Vathaire sur les fiefs de Treigny, reste à documenter plus complètement.

Une exploration du fond d’archives de la Collégiale de Saint-Fargeau serait sans utile et peut-être profitable. Voyez ci-dessous l’état actuel de nos connaissances et aidez-nous à les compléter :

La Cour des Prés (mis à jour le 27/12/21)

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La Bruère, une maison de verrier

(Illustration : Parc animalier de Boutissaint)

Le fief de la Bruère à Treigny, implantation d’origine des sires de La Bussière venus du Poitou et du Berry en Puisaye, se trouvait dans les bois de Boutissaint (voir cette fiche) ou quelques traces castrales subsistent, près de l’étang dit « de la Bruyère ».

Voyez ci-dessous une notice présentant la généalogie complète de cette famille, ses différentes branches et les fiefs qu’elle a tenus :

Famille de La Bussière

Cette famille s’établit ensuite à Guerchy (voir cette fiche), puis à la Bussière (id), mais conserva la seigneurie de la Bruère, où une verrerie avait été implantée.

Ci-dessous la notice présentant la suite des seigneurs de la Bruère :

La Bruère  (V4 complétée le 4/1/22)

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Saint-Lazare de Boutissaint

(Illustration : le manoir et le parc animalier de Boutissaint)

Boutissaint, avant d'être une gentilhommière entourée d'un très vaste parc boisé, qui accueille aujourd'hui une réserve animalière, près de Treigny, était un prieuré de Chanoines réguliers de Saint-Augustin.

Son  histoire est peu connue. On avance cependant qu'un prieur commendataire, du XVIème siècle, Jean de Forests, se serait approprié le prieuré à la faveur des troubles occasionnés par les guerres de religion, et l'aurait "légué" à ses héritiers, mettant ainsi fin à toute vie religieuse.

Voyez ci-joint une notice, qui reste largement à compléter :

Boutissaint

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Angeliers, château fantôme

Angeliers, à Dampierre-sous-Bouhy, est un fief au château fantôme.

Il avait donné son nom à une famille, connue du XIIème au XVIème siècles, mais dont la généalogie reste fragmentaire.

Un château classique avait été construit par François de La Bussière, sgr d’Angeliers,  vers 1680 près du hameau de Mouvent. On lui donna le nom d’Angeliers (un étang de ce nom subsiste). Cette commune est limitrophe de l’Yonne et de Treigny, où se trouvaient les principales bases de la famille. Voir les fiches La Bussière et Guerchy.

Voir aussi ci-dessous une notice présentant la généalogie complète de cette famille, de ses différentes branches et des fiefs qu’elle a tenus :

Famille de La Bussière

Le 27 mars 1815, Edme Claude de la Bussière vend à Edme Morisset, le fermier, les parts qu’il a héritées de son père et de son frère. Ce domaine comprend à l’époque le château, deux domaines, ainsi que plusieurs fermes. Hyppolite son fils, détruira le château et reconstruira en 1847, à quelques dizaines de mètres, celui que nous connaissons d’après les anciennes cartes postales, qui fut à son tour démoli en 1905. Aujourd’hui il ne reste plus que la glacière, la maison du jardinier et la conciergerie.

Voyez le blog qui est consacré à ce site : chateau.angelier…

La seigneurie d’Angeliers, dont l’origine reste à identifier,  est arrivée dans la famille de la Bussière par le mariage de Françoise de Forests, dame d’Angeliers, avec Claude de la Bussière, vers 1570, et y resta jusqu’en 1822.

Voyez ci-dessous la notice consacrée aux seigneurs d’Angeliers. Les données concernant la famille originelle d’Angeliers restent fragmentaires et devront donc être précisées.

Angéliers (notice augmentée le 19/3/23)

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