Archives de catégorie : 2 – Châtellenie de Donzy

Boisjardin

(Illustration : église de Ciez)

Boisjardin est une seigneurie, à Ciez, dont l’origine est mal établie. Des restes informes entourés de fossés sont visibles sur un promontoire dans le parc, qui attestent de l’existence d’une construction féodale. La demeure actuelle date du début du XIXème siècle (Cf. Répertoire archéologique du département de la Nièvre, sur la base Gallica).

Elle était détenue au XIIIème siècle par une famille éponyme, et au XIVème siècle par les Odart.

Elle a pu appartenir aux sires de La Rivière et aurait été apportée par mariage à Guillaume de Mornay, dont la succession la fit passer aux Garreau puis aux La Ferté-Meung, qui détenaient de nombreuses terres en Puisaye donziaise (voir à ce sujet l’étude de Jean Mesqui, sur « La Famille de Meung et ses alliances« …).

Au début du XVIIIème siècle elle avait été achetée par le Président Chrétien de Lamoignon, qui voulait accréditer l’origine donziaise et nobiliaire de sa famille (voir à ce sujet l’article consacré au « fief de Lamoignon »).

Les débuts de ce fief et la succession de ses premiers seigneurs restent à préciser. Voyez ci-dessous la notice qui résume l’état actuel de nos connaissances :

Boisjardin (complété  le 6 oct 2021)

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La Montoise, bien cachée

Voyez dans la notice ci-dessous la succession des seigneurs de la Montoise, petit fief avec son vieux manoir bien caché du XVè siècle, à Sainte-Colombe-des-Bois, en lisière du grand massif forestier de Bellary.

La Montoise    (V. du 28 déc 2021)

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Villargeau

Villargeau, à Pougny, est aujourd’hui un grand domaine agricole et viticole (Domaine Villargeau).

C’est un ancien fief – appelé Villorgeul autrefois – qui a sans doute été associé à La Motte-Josserand à l’origine, si l’on en juge par la succession de ses premiers seigneurs.

Son destin féodal paraît étroitement lié à celui de la seigneurie voisine de Brétignelles (Pougny), puis au grand fief des Granges.

                                                   villargeau

Voyez ci-dessous la suite des seigneur de Villargeau, telle que nous avons pu l’identifier ; comme vous le constaterez, elle demande à être précisée…

Villargeau (V6 du 18/10/19)

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Saint-Père, le château du Fauconnier

(Illustration : château de Saint-Père)

Le joli château de Saint-Père – autrefois Nuzy ou St-Père de Nuzy, nom conservé par un domaine agricole à l’est du village, qui fut sans doute le site d’un manoir – date du début du XVème siècle et a été aggrandi et modernisé au XVIIè et au XIXè siècles.

Il est passé de mains en mains par successions et alliances, des Vignier, premiers seigneurs connus, aux Stutt (ou d’Estutt), une famille écossaise établie dans le val de Loire par la faveur du roi Charles VII (château d’Assay à Beaulieu-sur-Loire) à Tracy (voir cette fiche).

Le fief est vendu en 1712 à Louis Rameau, « Fauconnier du Roy« , marié à une donziaise, Marie-Anne Frappier, de Montbenoît à Pougny, tout proche.

Edme Rameau de Saint-Père (1820-1889), historien et sociologue du Canada français, en était issu.

Le fief d’Insèches à Alligny lui a été associé, puis s’en est détaché.

Ci-dessous la notice consacrée à la succession des seigneurs de Saint-Père :

Saint-Père (V. complétée du 11/3/22)

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Réveillon, néo-Louis XIII

(Illustration : château de Réveillon)

Le grand château « moderne » de Réveillon, qui domine la petite ville d’Entrains et le cours supérieur du Nohain, a remplacé au milieu du XIXème siècle, une vieille maison-forte, dotée de plusieurs tours, de fossés et d’un pont-levis, siège d’une seigneurie ancienne, détenue pendant plus de trois siècles (XIIème-XVIème) par la famille de Veauce.

Passée vers 1550 à Edme de Chassy, qui la revendit peu après à Nicolas Bolacre, bourgeois de Nevers, qui s’en dessaisit à son tour en 1579, Réveillon échut à Claude de Rochefort, dont les descendants la conserveront jusqu’à la veille de la révolution.

Le polémiste Henri Rochefort (1831-1913) (« Victor-Henri de Rochefort-Luçay » de son vrai nom), était leur descendant direct, mais il n’avait plus d’attaches dans la Nièvre.

Après plusieurs cessions, Réveillon est acheté en 1809 par le comte Antoine Roy, ministre sous la Restauration, et est resté dans sa descendance jusqu’à nos jours, passant par alliance dans de grandes familles.

Le comte Roy avait engagé la reconstruction complète du château, qui fut achevée sous le second empire, dans le goût néo-Louis XIII en vogue à cette époque, par son arrière-petit fils par alliance, le comte d’Hunolstein. 

Voyez la notice qui présente la succession des seigneurs :

Réveillon  (V3 augmentée et corrigée du 27/4/17)

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