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Un nouvel outil de synthèse

Nous développons dans ce blog l’histoire des sites féodaux du Donziais avec la succession de leurs détenteurs ; nous proposons aussi dans la page « familles seigneuriales » des notices par famille à visée plus exhaustive.

Mais il manquait une approche synthétique, qui illustre une communauté d’appartenance au Donziais de toutes ces lignées, et les innombrables liens qui les unissent, des preux chevaliers du moyen-âge aux seigneurs bourgeois de la fin du XVIIIème siècle, et d’un vallon à un autre. 

C’est pourquoi nous proposons dorénavant une base généalogique commune aux familles évoquées dans ce blog intitulée « seigneurs en donziais » sur le site Geneanet, dont la qualité graphique et la riche « bibliothèque » numérisée sont reconnues..

Aux côtés des autres bases présentées, qui peuvent traiter des mêmes personnages de façon très documentée ou plus approximative, elle se caractérise par  :

– la rigueur des propositions, même si elles peuvent , comme ce blog, recéler des erreurs ;

– une unité géographique : les personnages et familles qui la composent ont toutes détenu des terres en Donziais, y ont souvent vécu, et ont été des acteurs importants ou obscurs, anciens ou plus récents, de son histoire féodale ;

– des limites temporelles : les généalogies familiales n’y figurent que pour illustrer l’histoire de la région, des origines à la Révolution, et sont donc interrompues au début du XIXème siècle.

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Nous documentons progressivement ce fichier et il a bien sûr vocation à être modifié ou adapté en continu, au fil de nos découvertes et de vos contributions à ce blog.

Pour y accéder il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous ! Bonne découverte !

seigneurs en donziais (geneanet)

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Les fiefs de Coulanges-sur-Yonne

Coulanges-sur-Yonne remonte à l’époque gallo-romaine. Plusieurs métairies habitées par des hommes qualifiés de « colons », jouissant d’une semi-liberté, avaient été fondées là. De « Coloniae », le nom s’est modifié à plusieurs reprises pour arriver à Collanges, et enfin Coulanges.
Coulanges fut un fief des évêques d’Auxerre aux premiers temps de ce diocèse, puis passa aux comtes au XIIème siècle, qui construisirent un pont sur la rivière et un château.
Mahaut de Courtenay, comtesse de Nevers et Auxerre, avait concédé des faveurs aux Coulangeois – en particulier l’usage des Bois de Frétoy – et en était aimée. Elle mourut au château le 29 juillet 1257, et fut inhumée à l’Abbaye du Réconfort qu’elle avait fondée.
Le château de Coulanges et la cité eurent une histoire féodale complexe que nous résumons ici, car bien que relevant du comté d’Auxerre à l’origine, ils furent rattachés à la Châtellenie de Chatel-Censoir.
Dès le début du XVème siècle, avant même que le comté d’Auxerre soit rattaché à la couronne, la châtellenie – dont le contenu féodal réel devait être fort limité – fut inféodée par les comtes à des seigneurs particuliers, d’abord simples usufruitiers puis seigneurs héréditaires de plein exercice – à l’instar des vicomtes de Druyes, aux côtés du château comtal de Pierre de Courtenay – . On les appelait les « seigneurs de Coulanges ».
Le château n’existe pratiquement plus, démoli pendant la Guerre de Cent ans et laissé ensuite à l’abandon. Seuls subsistent une tour et des restes de murailles, au bord de l’Yonne.
Voyez dans la notice ci-dessous la succession des seigneurs particuliers de Coulanges :

Coulanges  (V2 du 11/1/22)

Il y eut sans doute des démembrements en plusieurs fiefs connexes à la châtellenie à Coulanges.
Un fief urbain ancien, connu dès le XIVème siècle sous le nom insolite de « Fief Henry Jolly » résultant sans doute d’une inféodation particulière par le comte, portait en fait le nom de son premier titulaire. Il comprenait des terrains et bâtiments en ville, ainsi que des moulins sur l’Yonne, décrits par un dénombrement de 1315. Il paraît avoir fourni à ses détenteurs des revenus non négligeables. Il est resté dans l’histoire de la ville sous le nom de « Tour-Joly ».
Voyez ci-dessous la présentation de ses seigneurs successifs :

Fief Henry Jolly (V1 du 28/10/18)

Festigny, au nord de Coulanges, était un fief très ancien dont l’origine se perd dans l’obscurité du premier moyen-âge. Il fut associé ensuite à la vicomté de Druyes, dont les titulaires furent donc seigneurs de Festigny, confirmant les liens de cette haute vallée de l’Yonne avec le Nivernais.
Un petit château du XVIIIème siècle y a remplacé une ancienne maison-forte.
Des droits féodaux urbains à Coulanges, sous le nom de « Four banal », la « Rue Folle », et la « Tour Laurent » étaient associés à Festigny, bien décrits par un dénombrement de 1601. Il semble qu’ils aient eu une origine commune avec le fief Henry Jolly.
Voyez ci-dessous la succession des seigneurs de Festigny :

Festigny (V1 du 28/10/18)

Sur ces différents fiefs et leurs détenteurs, nous sommes intéressés par vos remarques et suggestions…

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Avrigny, aux confins du Vézelien

Le fief d’Avrigny, aux confins du Donziais et du Vézelien, à Asnières-sous-Bois, relevait de Chatel-Censoir. Il a eu une certaine importance et a eu son château-fort, dont il ne reste que des ruines.

Cette terre détenue dès le XIIIème siècle par les sires de Mello est passée de mains en mains par des alliances à partir de Jeanne de Mello, au début du XVème siècle. Elle fut associée à celle d’Asnières – voisine mais relevant quant à elle de Maison-Blanche (à Crain), à partir du XVIIème. L’ensemble fut saisi par le roi en 1701, sans doute pour cause « d’hérésie » des seigneurs d’Avrigny.

Le fief acheva son histoire féodale aux mains des puissants Savary de Brèves puis des fameux Perrinet du Pezeau, déjà rencontrés à Faulin.

Avrigny (V4 du 7/9/22)

 

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Des sites mieux documentés…

Grâce à l'approfondissement de nos recherches et au concours de plusieurs visiteurs du site, l'histoire des sites anciens du Donziais que nous explorons est, jour après jour, mieux documentée.

Cette amélioration participative et continue est un objectif central. Mais ce travail de l'ombre nous mobilise et ne nous permet pas dans l'immédiat de publier de nouveaux articles. Ce n'est que partie remise …

Voyez par les exemple les nouveautés introduites dans les notices concernant : La Motte-Josserand à Perroy, Port-Aubry à Cosne, Lain, La Rivière à Couloutre, La Tour de Merry-sur-Yonne, et bien d'autres.

Les nouvelles versions des notices annexées aux articles sont en principe datées et numérotées. Vous pouvez ainsi suivre les progrès – et le cas échéant les discuter ou les compléter en utilisant la fonction "commentaire" -, lorsque vous portez un intérêt particulier à tel ou tel site.

                                     Bonnes découvertes !

 

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Villarnoux, berceau d’un portraitiste

(Illustration : fragment du portrait Andrej Ivanovič Vjazemskij, par J.-L. Voille)

Le domaine de Villarnoux à Donzy, ancienne paroisse de Bagneaux, sur la rive droite de la Talvanne, donna son nom à la famille Voille de Villarnou, dont nous proposons la généalogie dans la page consacrée aux Familles du Donziais

Les Voille de Villarnou s'établirent par des alliances dans la bourgeoisie terrienne et judiciaire locale – les Frappier, Maignan…etc, dont nous proposons des généalogies dans cette même page  – et on les retrouve donc ici ou là en Donziais.

Un Voille connut une certaine notoriété à la fin du XVIIIème siècle, à Paris et surtout à Saint-Petersbourg, comme portraitiste : c'est Jean-Louis Voille, descendant des Voille de Villarnou.

Pour vous donner le goût de le découvrir, voyez ci-dessous une toile caractéristique de son style, classique, appris de François Hubert Drouais.

Bonne découverte !

                                                    

 

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