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Un nouvel outil de synthèse

Nous développons dans ce blog l’histoire des sites féodaux du Donziais avec la succession de leurs détenteurs ; nous proposons aussi dans la page « familles seigneuriales » des notices par famille à visée plus exhaustive.

Mais il manquait une approche synthétique, qui illustre une communauté d’appartenance au Donziais de toutes ces lignées, et les innombrables liens qui les unissent, des preux chevaliers du moyen-âge aux seigneurs bourgeois de la fin du XVIIIème siècle, et d’un vallon à un autre. 

C’est pourquoi nous proposons dorénavant une base généalogique commune aux familles évoquées dans ce blog intitulée « seigneurs en donziais » sur le site Geneanet, dont la qualité graphique et la riche « bibliothèque » numérisée sont reconnues..

Aux côtés des autres bases présentées, qui peuvent traiter des mêmes personnages de façon très documentée ou plus approximative, elle se caractérise par  :

– la rigueur des propositions, même si elles peuvent , comme ce blog, recéler des erreurs ;

– une unité géographique : les personnages et familles qui la composent ont toutes détenu des terres en Donziais, y ont souvent vécu, et ont été des acteurs importants ou obscurs, anciens ou plus récents, de son histoire féodale ;

– des limites temporelles : les généalogies familiales n’y figurent que pour illustrer l’histoire de la région, des origines à la Révolution, et sont donc interrompues au début du XIXème siècle.

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Nous documentons progressivement ce fichier et il a bien sûr vocation à être modifié ou adapté en continu, au fil de nos découvertes et de vos contributions à ce blog.

Pour y accéder il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous ! Bonne découverte !

seigneurs en donziais (geneanet)

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Les tours de Passy

Un internaute ami regrette que nous n’évoquions pas sur ce blog le magnifique site de Passy-les-Tours, à Varennes-les-Narcy…

Mythique en effet par l’atmosphère romantique qui se dégage des ruines de la forteresse médiévale ; mais aussi en raison de son occupation par le fameux capitaine de routiers Perrinet Gressart, capitaine de la Charité du parti anglo-bourguignon à la fin de la Guerre de Cent Ans. Sa veuve, Huguette de Courvol demeura d’ailleurs à Passy jusqu’à sa mort.

Si nous ne l’évoquons pas, c’est que Passy, situé dans l’environnement immédiat du grand Prieuré clunisien de la Charité, auquel le fief a sans doute appartenu, n’était pas en Donziais. La paroisse de Varennes-les-Narcy relevait du diocèse d’Auxerre, mais elle fut rattachée avec Passy à la châtellenie de La Marche, et donc au comté de Nevers.

Passy est cependant proche, à bien des égards, du Donziais : géographiquement et féodalement, car il fut détenu par des familles qu’on rencontre ailleurs sur le territoire de l’ancienne baronnie. C’est pourquoi nous proposons ci-dessous, une notice sur la succession des seigneurs de Passy des origines à la Révolution, qui permettra d’établir les liens.

Pour la description du château et de son histoire, pour la galerie de photos et pour les activités qui s’y déroulent, l’excellent site Internet de l’Association « Les Tours de Passy » répondra à toutes vos attentes : passylestours.fr

La notice ci-dessous apporte donc simplement des précisions généalogiques, qui confirment la proximité de ce fief avec le Donziais.

Passy-les-Tours  (V1 du 22/11/18)

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Les fiefs de Coulanges-sur-Yonne

Coulanges-sur-Yonne remonte à l’époque gallo-romaine. Plusieurs métairies habitées par des hommes qualifiés de « colons », jouissant d’une semi-liberté, avaient été fondées là. De « Coloniae », le nom s’est modifié à plusieurs reprises pour arriver à Collanges, et enfin Coulanges.
Coulanges fut un fief des évêques d’Auxerre aux premiers temps de ce diocèse, puis passa aux comtes au XIIème siècle, qui construisirent un pont sur la rivière et un château.
Mahaut de Courtenay, comtesse de Nevers et Auxerre, avait concédé des faveurs aux Coulangeois – en particulier l’usage des Bois de Frétoy – et en était aimée. Elle mourut au château le 29 juillet 1257, et fut inhumée à l’Abbaye du Réconfort qu’elle avait fondée.
Le château de Coulanges et la cité eurent une histoire féodale complexe que nous résumons ici, car bien que relevant du comté d’Auxerre à l’origine, ils furent rattachés à la Châtellenie de Chatel-Censoir.
Dès le début du XVème siècle, avant même que le comté d’Auxerre soit rattaché à la couronne, la châtellenie – dont le contenu féodal réel devait être fort limité – fut inféodée par les comtes à des seigneurs particuliers, d’abord simples usufruitiers puis seigneurs héréditaires de plein exercice – à l’instar des vicomtes de Druyes, aux côtés du château comtal de Pierre de Courtenay – . On les appelait les « seigneurs de Coulanges ».
Le château n’existe pratiquement plus, démoli pendant la Guerre de Cent ans et laissé ensuite à l’abandon. Seuls subsistent une tour et des restes de murailles, au bord de l’Yonne.
Voyez dans la notice ci-dessous la succession des seigneurs particuliers de Coulanges :

Coulanges  (V2 du 11/1/22)

Il y eut sans doute des démembrements en plusieurs fiefs connexes à la châtellenie à Coulanges.
Un fief urbain ancien, connu dès le XIVème siècle sous le nom insolite de « Fief Henry Jolly » résultant sans doute d’une inféodation particulière par le comte, portait en fait le nom de son premier titulaire. Il comprenait des terrains et bâtiments en ville, ainsi que des moulins sur l’Yonne, décrits par un dénombrement de 1315. Il paraît avoir fourni à ses détenteurs des revenus non négligeables. Il est resté dans l’histoire de la ville sous le nom de « Tour-Joly ».
Voyez ci-dessous la présentation de ses seigneurs successifs :

Fief Henry Jolly (V1 du 28/10/18)

Festigny, au nord de Coulanges, était un fief très ancien dont l’origine se perd dans l’obscurité du premier moyen-âge. Il fut associé ensuite à la vicomté de Druyes, dont les titulaires furent donc seigneurs de Festigny, confirmant les liens de cette haute vallée de l’Yonne avec le Nivernais.
Un petit château du XVIIIème siècle y a remplacé une ancienne maison-forte.
Des droits féodaux urbains à Coulanges, sous le nom de « Four banal », la « Rue Folle », et la « Tour Laurent » étaient associés à Festigny, bien décrits par un dénombrement de 1601. Il semble qu’ils aient eu une origine commune avec le fief Henry Jolly.
Voyez ci-dessous la succession des seigneurs de Festigny :

Festigny (V1 du 28/10/18)

Sur ces différents fiefs et leurs détenteurs, nous sommes intéressés par vos remarques et suggestions…

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La Rippe, à Merry-sur-Yonne

Le petit fief de la Rippe, sur les hauteurs dominant le cours sinueux de l’Yonne à Merry, était associé à son origine à celui de Magny, dont il était peut-être un démembrement.

On est là plutôt en Auxerrois, mais la proximité géographique et féodale de Chatel-Censoir nous suggère d’évoquer ce site.

La Rippe se sépare de Magny lors de l’alliance de Judith de la Borde avec Adam de Cockborne et reste dans cette famille d’origine écossaise, qui paraît détenir simultanément une partie de Magny.

Divisé à son tour, le fief est détenu en partie par une branche des sires de la Bussière, issue de celle de Vaudoisy, à la suite d’une alliance.

Voyez ci-dessous la notice consacrée à

La Rippe  (V12du 5/1/22)

…merci de vos commentaires !

 

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Avrigny, aux confins du Vézelien

Le fief d’Avrigny, aux confins du Donziais et du Vézelien, à Asnières-sous-Bois, relevait de Chatel-Censoir. Il a eu une certaine importance et a eu son château-fort, dont il ne reste que des ruines.

Cette terre détenue dès le XIIIème siècle par les sires de Mello est passée de mains en mains par des alliances à partir de Jeanne de Mello, au début du XVème siècle. Elle fut associée à celle d’Asnières – voisine mais relevant quant à elle de Maison-Blanche (à Crain), à partir du XVIIème. L’ensemble fut saisi par le roi en 1701, sans doute pour cause « d’hérésie » des seigneurs d’Avrigny.

Le fief acheva son histoire féodale aux mains des puissants Savary de Brèves puis des fameux Perrinet du Pezeau, déjà rencontrés à Faulin.

Avrigny (V4 du 7/9/22)

 

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